Ateliers portes ouvertes 2013 continuent
RENNES, Ateliers Portes Ouvertes 2013
Avec le soutien de l’ Auberge de Jeunesse et de la Ville de RENNES
12-19 Décembre 2013
Auberge de Jeunesse 10-12 Canal Saint Martin 35000 RENNES
Vernissage Jeudi 12 Décembre à 19h en compagnie du photographe Luc LEGUERINEL
http://stephane-art.wix.com/book
Aux Ateliers portes ouvertes, stéphane propose deux installations constituées d’une centaine de pièces chacune. La série « Brèves de comptoir », métaphore d’une ivresse lucide, et la série « Papillons » toute en légèreté symbolisant l’envol de centaines de papillons composés de cartes postales gratuites ! Sur le milieu de la nuit…
« Les Papillons »
Tout comme les humains qui succombent aux effluves que libèrent leurs semblables, les papillons dégagent des phéromones pour attirer leur partenaire sexuel. Stéphane installe un vol de deux centaines de papillons. Il découpe délicatement des papillons sur des cartes postales gratuites. Consommés, vidés, passifs, ces déchets sont recyclés, revitalisés sous la forme fragile de lépidoptères et deviennent « purs » objets de contemplation. La beauté naturelle de ses insectes attirent l’attention et insidieusement délivrent le message initialement contenu du document papier. On peut y voir des drames humains, les instincts destructeurs de l’homme, sa fragilité. Il s’agit de micro-récits qui touchent à l’humanité, tels l’alcoolisme, la prostitution, les sexualités, le sida, … La pesanteur, la gravité des sujets abordés sont contrariées, comme envolées. Les deux « bêtes » sont mutuellement ré-enchantées, existant dans une sphère partagée entre ciel et terre. Ils revivent.
Cette série a été présentée à MARSEILLE 2013.
Stéphane revisite l’histoire de l’art contemporaine, avec ironie. Car les œuvres sont produites sur des sous bocks de bière ! Une approche drôle et réaliste pour un quotidien réel et brut.
Le sarcasme et l’humour traduisent une révolte réactive face à l’ordre établi : le marché de l’Art, société de spectacle, « Patronizing - Artketing ».
Un travail obsessionnel sur des motifs dans lesquels il se projette personnellement lui permet surtout d’expérimenter des effets picturaux tels les aplats, touches énergiques, empâtement, crayons, ...
Minimalisme. Aller à l’essentiel. Les formes abstraites se renvoient les unes aux autres sans jamais se répéter. Ici la série se voit comme une trame, un ensemble d’œuvres à la fois solidaires mais aussi très fragmentées.
Une « écriture » sans graisse, drôle, caustique et carnassière. On peut choisir de pleurer ou de rire chez Stéphane, c’est exactement la même chose : on pleure de rire.